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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 08:33

Depuis quelques années, l'huile de palme enflamme les débats : elle est accusée d'être mauvaise pour la santé, de se cacher dans nombre de produits alimentaires, de contribuer à la déforestation...

Très récemment, la taxe dite « Nutella » a remis de l'huile sur le feu... Le fond français alimentation et santé fait le point sur les réels dangers de l'huile de palme

 

 

Dans l'huile de palme, il y a beaucoup de « mauvaises graisses »

VRAI : L'un des principaux arguments de la « taxe Nutella » est pour envoyer un signal « non à destination des consommateurs, mais à destination des industries agroalimentaires pour qu'elles substituent à ces huiles de nouvelles compositions plus respectueuses de la santé humaine. » Effectivement, la part des acides gras saturés est relativement élevée dans l'huile de palme puisqu'elle se situe aux alentours de 45-55%, contre une moyenne de 15% dans les autres huiles (2-8% dans l'huile de colza, 9-26% dans l'huile d'olive, etc).

Or ces acides gras saturés ont un effet hypercholestérolémiant mais avec un effet modéré sur le « bon » cholestérol, le HDL. Par ailleurs, elle est relativement pauvre en acides gras polyinsaturés (de « bons » acides gras comme les Oméga 3 et 6) avec une teneur comprise entre 9 et 12% (contre 26 à 32% dans l'huile de colza par exemple).

 

 

Les acides gras de l'huile de palme sont plus mauvais que les autres

VRAI : Les acides gras de l'huile de palme sont effectivement hypercholestérolémiants car ils sont constitués de chaînes longues. On retrouve également ces acides gras saturés à chaîne longue dans les produits carnés. Si la viande, les charcuteries... comportent effectivement plus ou moins d'acides gras saturés, ces aliments contiennent aussi d'autres nutriments (fer, minéraux, etc). Néanmoins, leur consommation doit rester modérée : le fond mondial de recherche contre le cancer recommande par exemple de ne pas dépasser 300g de viande rouge par semaine.

Quant aux acides gras saturés des produits laitiers, ces derniers sont reconnus pour ne pas être aussi nocifs que les autres. En effet, les acides gras saturés des produits laitiers sont à chaîne courte et ne causent pas d'effet hypercholestérolémiant.

 

 

L'huile de palme se trouve dans de nombreux aliments

VRAI : Chaque année, la France importe 130 000 tonnes d'huile de palme : 80% sont destinés à l'industrie agro-alimentaire, 19% à l'oléochimie (bougies, cosmétiques, etc) et 1% aux biodiesels. Très prisée par les industriels, on la retrouve dans les biscuits/pâtisseries, les margarines, les pâtes à tartiner bien sûr, les pâtes feuilletées/brisées, les plats cuisinés...


 

C'est à cause de son faible coût que l'huile de palme est largement utilisée

VRAI et FAUX : Si elle est autant utilisée c'est à cause de sa richesse en acides gras saturés qui lui confère sa caractéristique principale : cette graisse a la particularité d'être solide à température constante : « Or, la texture de nombreux produits alimentaires (onctuosité, croquant, croustillant...) est en grande partie apportée par les matières grasses », précise le Pr Bernard Guy-Grand, membre du comité d'administration du Fonds Français pour l'Alimentation. « Comme les acides gras saturés ont une très bonne résistance à l'oxydation et aux traitements thermiques, du coup, l'huile de palme ne rancit pas ».

 

Son faible coût contribue également à en faire un produit largement répandu dans l'industrie agro-alimentaire. Enfin, il est également possible de s'en servir en huile de friture mais ça n'est pas le cas en France.

 

 

On consomme trop d'huile de palme en France

FAUX : La consommation moyenne d'huile de palme des français (basée sur les chiffres d'importation cités plus haut) est évaluée à 2 kg/personne/an, soit environ 2,7 g/jour. Or, d'après les récentes recommandations de l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES), les acides gras saturés doivent représenter 12% de l'apport énergétique total (soit environ 27g/jour pour 2 000 kcal). C'est-à-dire qu'au final, l'apport des acides gras saturés provenant de l'huile de palme ne représenterait que 10% des apports totaux d'acides gras saturés.

 

Néanmoins, cela ne reste qu'une moyenne approximative à prendre donc avec des pincettes et à moduler en fonction des habitudes de consommation de chacun. Par exemple, les personnes qui consomment beaucoup de produits manufacturés sont à même d'avoir une consommation plus importante d'acides gras saturés. « C'est l'excès qui crée le risque : il est difficile de lier une consommation moyenne à une augmentation des risques cardiovasculaires...tempère le Pr Guy-Grand. Pour autant, ça n'est évidemment pas une raison de mettre de l'huile de palme partout évidemment ! ».

 

 

L'huile de palme est dangereuse pour la santé

VRAI et FAUX : C'est en raison de sa richesse en acides gras saturés que l'huile de palme est notamment accusée d'accroître les risques cardiovasculaires. Pour le Pr Guy-Grand, « Bien que l'huile de palme ait des composants préjudiciables à la santé (les acides gras saturés) et compte tenu des niveaux de consommation, on ne peut pas dire qu'il y ait un problème de santé publique spécifique à l'huile de palme. Par ailleurs, il ne faut pas minorer l'excès de graisses animales, elles aussi très riches en acides gras saturés ».

 

 

L'huile de palme ne peut pas être remplacée

VRAI et FAUX : « A la base, l'huile de palme a été utilisée pour trouver une alternative aux huiles hydrogénées qui comportaient une forte concentration d'acides gras trans. Or, ces derniers sont connus pour avoir des effets désastreux sur la santé cardiovasculaire » explique le Pr Guy-Grand. En effet, l'hydrogénation est un moyen d'obtenir, à température ambiante, des graisses solides à partir de graisses liquides. Il en existe deux autres, le fractionnement et l'interestérification : ce dernier procédé ne présente pas réellement 'intérêt sanitaire dans la mesure où il aboutit à une teneur en acides gras saturés qui serait équivalente dans le cas où l'huile de palme serait utilisée. Dans son étude, le FFAS précise qu'il est « techniquement possible de répondre à la nécessité 'une « fonction solide » et à un objectif de stabilité par un choix approprié de matières premières (…). La combinaison de plusieurs procédés (hydrogénation, fractionnement et interestérification) permet de ne pas générer d'acides gras trans (Kellens, 1998 ; Van Dujin, 2000 ; Morin, 2007) ». En conclusion, le professeur précise qu'il est possible de « remplacer l'huile de palme lorsque les contraintes technologiques le permettent (résistance à la cuisson par exemple). Sinon, il faut recourir à son utilisation quand on ne peut pas faire aussi bien avec une autre huile ».

 

 

L'huile de palme n'est pas « visible » sur les étiquettes

VRAI : La plupart du temps, l'huile de palme n'est pas indiquée dans la liste des ingrédients. On la retrouve cachée dans l'appellation lacunaire d' « huiles et/ou matières grasses végétales ». La règlementation actuelle n'oblige pas les producteurs à l'indiquer mais cela devrait évoluer d'ici 2014 (1). En effet, il sera obligatoire d'énumérer les origines spécifiques en cas de mélange avec des graisses végétales et en décembre 2016, d'indiquer l'information nutritionnelle dont les matières grasses et les acides gras saturés ainsi que le type d'hydrogénation (partielle ou totale). Néanmoins, les teneurs en acides gras trans ne seront plus indiquées.

 

 

L'huile de palme contribue à la déforestation de l'Asie du Sud-Est

VRAI et FAUX : Actuellement, on évalue la surface d'exploitation des palmiers à huile à 13 millions d'hectares, principalement en Indonésie/Malaisie. Ce sont d'ailleurs les principaux pays consommateurs (tout comme l'Inde, la Thaïlande, etc). « Dans ces pays, l'huile de palme contribue fortement aux apports caloriques et a contribué à lutter contre la dénutrition » précise le Pr Gui-Grand.

 

Pour répondre à la demande croissante en matières grasses, les pays tropicaux et particulièrement ceux d'Asie du Sud-Est, se sont mis à largement exploiter leurs terres pour y planter des palmiers à huile. En effet, avec des coûts de production peu élevés et un rendement important, cette culture s'y est largement développée. Si les exploitations agro-industrielles sont majoritaires, il existe également des exploitations familiales.

 

Entre 1990 et 2005, on a comptabilisé 14% de déforestation en Indonésie et en Malaisie, 20% depuis 2005. Sur les surfaces « déforestées », 16% seulement sont utilisées pour les palmiers à huile. Les arguments développés sur la déforestation ne sont pas étayés par nos conclusions » nuance le Pr Guy-Grand.

 

 

Il existe une filière certifiée pour l'huile de palme

VRAI : Suite à l'initiative de plusieurs acteurs impliqués une certification pour promouvoir une production durable d'huile de palme a été développée : Roundtable on Sustainable Palm Oil (RSPO).Elle existe depuis 2008 et est basée sur 8 principes et 39 critères auxquels il faut répondre : cela comporte d'intensifier les plantations écologiques existantes, de conservation de la biodiversité, de respecter les communautés locales ainsi que la règlementation relative à l'acquisition des terres... « Il est de l'intérêt des producteurs locaux de les aider à mettre en place des certificats de durabilité ».

 

Pour conclure, le Pr Guy-Grand plaide pour une « incorporation raisonnée dans les produits alimentaires selon des critères d'optimisation technologie et industrielle », ajoutant qu'il est « possible de tirer la filière vers le haut en exigeant des transformateurs le respect des normes existantes de durabilité ».

 

  1. Le Fonds français pour l'alimentation et la santé 5FFAS) est une structure inédite et fédératrice qui a pour mission l'étude et la mise en valeur d'une alimentation source de plaisir et de santé. Elle se compose autant d'industriels que de scientifiques.

 

 

Doctissimo.fr

Les cahiers de la bio-énergie n° 51 – février 2013

 

 

lire aussi :

Nos poisons quotidiens

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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 21:55

Le reflux gastro-œsophagien est un trouble qui provoque la régurgitation du contenu de l'estomac (incluant les sucs gastriques) dans l’œsophage. Le revêtement intérieur de l’œsophage n'étant pas conçu pour résister à l'assaut des sucs gastriques, l'inflammation s'installe, suivie de brûlures et d'autres symptômes d'irritation de l’œsophage.

Chez la plupart des personnes, le problème est causé par un mauvais fonctionnement du sphincter œsophagien inférieur, anneau musculaire situé à la jonction de l’œsophage et de l'estomac. En circonstances normales, le sphincter œsophagien inférieur empêche le contenu de l'estomac de remonter dans l’œsophage, s'ouvrant seulement pour laisser passer la nourriture ingurgitée, jouant ainsi un rôle de valve protectrice. En cas de reflux, le sphincter s'ouvre à des moments inopportuns et laisse sortir les sucs gastriques de la cavité de l'estomac. Les personnes qui souffrent de reflux ont souvent des régurgitations acides après un repas ou pendant la nuit. Ce phénomène de régurgitation est bien connu chez le nourrisson, chez qui le sphincter est immature. En France, on estime qu'environ 30% de la population serait incommodée par des épisodes de reflux-œsophagien .

Principaux symptômes de brûlure derrière le sternum qui s'accentue après les repas, en position inclinée ou couchée. Des régurgitations acides, qui donnent un goût amer dans la bouche.

 

 

Symptômes d'alarme

  • une difficulté à avaler,

  • une douleur lors de la déglutition,

  • une voie enrouée, spécialement le matin,

  • une toux, une respiration asthmatique et un besoin répété de se rincer la gorge,

  • des maux d'estomac et des vomissements,

  • une perte de poids,

  • des expectorations (crachats) qui contiennent du sang ou du sang des les selles.

 

 

Personnes à risque

  • les personnes qui ont une hernie hiatale, affection où une partie de l'estomac fait intrusion dans la cage thoracique à travers l'ouverture normalement réservée à l’œsophage,

  • les femmes enceintes, au cours des derniers mois de grossesse. Le fœtus exerce une pression supplémentaire sur l'estomac. Le reflux est, dans ce cas, passager.

  • les personnes obèses,

  • les personnes âgées de 50 ans et plus. Avec l'âge, certains individus ont un sphincter œsophagien moins efficace, ce qui peut provoquer des reflux gastro-œsophagiens.

  • les personnes diabétiques. Après plusieurs années de diabète, le tonus musculaire de l'estomac peut diminuer, ce qui cause la régurgitation puisque les aliments restent longtemps dans l'estomac.

 

 

Mesures pour atténuer les symptômes et prévenir les récidives

  • évitez de consommer des aliments qui peuvent donner des symptômes de reflux, notamment le café, le chocolat, les aliments gras ou épicés, les boissons gazeuses, les agrumes (et leur jus), les tomates, le lait et les oignons,

  • évitez de consommer la menthe poivrée et la menthe verte,

  • évitez les repas gras et copieux. Privilégiez plutôt les repas légers, mais plus fréquents,

  • mangez lentement : prendre le temps de bien mastiquer les aliments cela évite de surcharger l'estomac,

  • évitez de vous étendre après avoir mangé (attendez de deux à trois heures),

  • pour les fumeurs, cessez de fumer. Le tabac provoque une plus grande acidité dans l'estomac,

  • évitez les efforts intenses après avoir mangé,

  • réduisez votre consommation d'alcool. Surtout, ne buvez pas d'alcool l'estomac vide.

  • évitez la tension et le stress,

  • pour les personnes obèses, veillez à perdre du poids,

  • évitez les vêtements et ceintures trop ajustés, car ils peuvent causer une pression sur l'abdomen qui peut être assez forte pour faire ouvrir le sphincter œsophagien inférieur tandis qu'il doit rester fermé,

  • certains médicaments peuvent causer des symptômes de reflux : l'acide acétylsalicylique (l'aspirine) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens.

 

 

Des solutions naturelles


L'argile verte doit son activité à son fort pouvoir en silice (60%), en aluminium (20%) et en sels minéraux (20%). Elle tapisse les muqueuses œsophagienne et gastro-intestinale, les protège, aide à la cicatrisation (irritations, lésions ulcéreuses).


Le curcuma est traditionnellement utilisé pour traiter différents troubles gastro-intestinaux, tels l'inflammation et les ulcères d'estomac. En ce sens, il a été démontré qu'un extrait de curcuma inhibe la sécrétion d'acide gastrique chez l'animal, pouvant ainsi diminuer la formation d'ulcères*.


Le lithothamne est particulièrement intéressant pour sa richesse en carbonate de calcium qui possède des propriétés anti-acides. Il permet d'agir contre les maux d'estomac, brûlures, reflux.


Le zinc contribue au métabolisme acido-basique normal, en intervenant dans le système tampon, majeur de l'organisme, participant ainsi à l'équilibre du pH sanguin.

 

 

*Kim DC, Kim SH, et al. Curcuma longa extract protects against gastric ulcers byl blocking H2 histamine receptors. Biol Pharm Bull 2005 december ; 28 (12):2220-4

 

Diane Berger

Bio infos n°123 – décembre 2013

 

 

 

 

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 13:18

On la mesure chez les personnes âgées, elle existe chez tous, avec des conséquences pathologiques insoupçonnées



Des migraines à l'arthrose, en passant par l'asthme, l'hypertension, les colites ou la dépression, autant d'états pathologiques qui dépendraient d'une seule cause : la déshydratation. Une cause mal appréciée par une médecine obnubilée par la pharmacologie, et qui en oublie les principes naturels de fonctionnement du corps humain.



Ce médecin iranier, le Dr Batmanghelidj, a passé 25 ans de sa vie à promouvoir une réhydration raisonnée de nos organismes. C'est dans les geôles iraniennes, au milieu de prisonniers politiques affamés et en piteux état, que ce médecin a ressenti le déclic : à ce malade taraudé par des ulcères gastriques, et sans remède adéquat sous la main, il a proposé un verre d'eau, puis un second... et devant les progrès immédiats de son patient, et de bien d'autres autour, il s'est mis en tête de comprendre le pourquoi de ces observations : l'eau n'est pas un médicament, et les « effets placebo » n'étaient pas connus à cette époque, il n'est pas sûr qu'ils puissents être évoqués sur des pathologies aussi délétères.

Donc l'eau, si elle agit aussi puissamment, devait être en état de manque, de déficit, qu'on peut comprendre dans des conditions carcérales épouvantables, mais ce déficit ne serait-il pas à l'état latent chez « Monsieur tout le monde », pour provoquer des troubles qu'on pourrait alors soigner sans médicaments ?

Ce médecin, qui avait fait ses études en Ecosse, s'est exilé d'Iran pour s'installer aux Etats-Unis. Et c'est là qu'il a découvert l'intensité des « maladies de civilisation », et qu'ils les a étudiées avec un oeil neuf.

De fait, il a réinterprété toute la physiologie humaine à l'aune de sa préoccupation majeure, sinon unique : si notre corps est déshydraté, parce que des systèmes d'alerte et/ou de compensation sont défectueux, quelles sont les conséquences en terme de fonctionnement, puis en terme de pathologie ?

Avec contre lui un argument de taille : pourquoi l'Homme et pas les animaux ?

Dans des conditions hydriques difficiles, les animaux s'adaptent, retiennent l'eau ou urinent très peu, mais ne sont pas malades. Pourquoi pas l'Homme, en tout cas pas l'Homme occidental ?

A cette question, le Dr Batmanghelidj avance un argument, il est vrai non démontré, mais plausible : la sensation de soif est déficiente chez l'Homme. D'une part elle diminue avec l'âge (on l'a bien observé lors de cette canicule où des milliers des personnes âgées se sont déshydratées sans réagir, parce qu'elles ne ressentaient pas ce besoin pourtant vital), d'autre part elle est gommée par des artifices alimentaires ou médicaux dus à notre mode de vie : le café, le thé, l'ensemble des sodas énergisés qui sont présentés comme des boissons pour épancher notre soif, alors qu'ils sont de puissants diurétiques, ou qu'ils apportent des sucres qui viennent encore déséquilibrer davantage notre équilibre hydrique.

Même les eaux minérales, chargées en sels de calcium ou de magnésium selon le marketing du moment, forcent l'organisme à évacuer ces minéraux étrangers, par une diurèse forcée « qui change l'eau de nos cellules » certes, mais qui participe encore à une déshydratation permanent. Pour le Dr Batmanghelidj, seules les boissons d'effort de type « Gatorage » ou « Isostar », trouvent grâce à ses yeux, puisque fournissant volume hydrique et minéraux précisement lorsque l'organisme vient d'en perdre l'équivalent.

A l'inverse, il vilipende sans retenue les boissons énergisantes de type « Red Bull », qui réunissent tous les ingrédients de la déshydratation : caféine, sucres, taurine qui une insuline-like...

Par ailleurs, de nombreux médicaments, en particulier ceux à visée neurologique, modifient la perception de soif et entraînent une sécheresse des muqueuses, en particulier de la muqueuse buccale.



Ainsi, l'Homme ne saurait pas apprécier ses réels besoins en eau. D'une part parce qu'avec l'âge, il en perd la faculté sensitive, d'autre part pour des raisons sociétales : on nous a appris à ne boire que lorsque la « soif en bouche » se fait sentir, et en même temps, on nous propose pour tarir cette soif des produits déshydratants. Mais notre esprit enregistre « mission accomplie » lorsque suite à une sensation de soif, ou au cours d'un repas, auront été vidés trois verres de vin ou de soda... Alors que pour étancher une soif, c'est-à-dire un déficit hydrique, c'est l'eau et rien qu'elle il faut absorber. Eau de source ou eau de robinet, mais de l'eau.

Avec, selon le Dr Batmanghelidj, un minimum de deux verres d'eau avant chaque repas, non pour étancher une soif qui ne se ressent pas, mais pour combler un déficit latent. Mais cette déshydratation, coment se présente-t-elle alors, et quel est son effet pathogène, puisqu'on ne la mesure pas ?



Si notre organisme contient environ 75% d'eau (85% pour un bébé 65% pour des personnes âgées, avec de grandes variations selon les tissus...), cette eau est contenue pour 66% dans l'intérieur des cellules, contre 26% dans la matrice extra-cellulaire qui soutient et nourrit ces cellules, et enfin 8% dans les systèmes vasculaires ou lacunaires : artères, veines, réseau lymphatique, liquide céphalo-rachidien. Et ce système vasculaire ne supporte pas de fonctionner à faible pression : risque de dégazage, risque de thrombose, mauvaise nutrition et respiration des tissus.

Alors par réaction, lorsque le volume total vient à diminuer (hémorragie ou déshydratation), l'organisme effectue ce que le Dr Batmanghelidj décrit come un phénomène d'osmose inverse, c'est-à-dire qu'il va puiser dans les cellules l'eau nécessaire à son écoulement vasculaire, ce qui entraîne à la fois une hypertension réactionnelle, et des désordres intra-cellulaires. Ces désordres intra-cellulaires sont de plusieurs sortes, mais reposent sur une importante modification des qualités de l'eau dans la cellule : plus de 93% de l'eau, dans la cellule, est liée à différentes molécules (protéines, enzymes, membranes) et participe à la fois à la forme de ces effecteurs (strucure tertiaire des protéines, rigidité et organisation des pompes membranaires) et à leur travail biochimique. Qu'une partie de cette eau liée soit « décrochée » de force pour évacuer la cellule et rejoindre le conjonctif, puis le réseau vasculaire, et c'est tout le métabolisme, toutes les fonctions cellulaires qui se trouvent modifiées : ce qui serait rapidement rééquilibré en cas d'effort sportif ou d'hémorragie, n'est plus compensé lorsque cette déshydratation est chronique, et c'est tout l'organisme qui est malade. 

 

Cahiers de la bio-énergie

 

 

 

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 07:13

La chlorella est reconnue comme étant l'un des plus efficaces détoxifiants naturels.

 

Elle élimine naturellement de notre organisme, les métaux lourds, les dioxines, les composés aromatiques organochlorés (les PCB).

 

La chlorella est capable de fixer les métaux lourds, les dioxines et PCB, notamment grâce à sa membrane cellulosique complexe. Elle est aidée dans cette fonction par un certain nombre de composants tels que la chlorophylle et d'autres petites molécules telles que des glycoprotéines.

 

Une fois les éléments toxiques fixés par les fibres de la chlorella, qui ne sont pas absorbées, ils sont éliminés de l'organisme via les fèces.

 

Il est largement prouvé que les métaux tels que le mercure, le plomb, le cadmium... mais aussi l'aluminium, ou encore les dioxines ou les PCB, pouvaient être responsables de troubles sévères et influencer gravement des maladies telles que : mycoses, cancer, sclérose en plaques, dérèglements de la thyroïde, fibromyalgie.

 

Les métaux lourds sont partout. Ils sont d'abord émis naturellement dans l'atmosphère lors d'incendie de forêt, d'éruptions volcaniques mais ils sont aussi, et depuis longtemps, produits car utilisés par les hommes. Ils sont rejetés dans l'atmosphère, dans les eaux et la terre, notamment par les installations industrielles, utilisant des combustibles fossiles, par les moyens de transports routiers...

 

L'eau potable, les aliments (viandes, poissons, produits agricoles) peuvent contenir un taux plus ou moins important de métaux lourds selon la qualité de l'environnement et trop souvent la pollution de leur lieu d'origine. On les trouve également en quantité importante dans certains amalgames dentaires (plombages toujours autorisées en France alors qu'ils sont interdits dans bien des pays européens depuis fort longtemps !).

 

 

Le corps humain ou animal ne peut pas dégrader les métaux lourds. Il les élimine  très lentement et en attendant il les accumule, principalement dans le foie, les reins, le cerveau, le squelette, les phanères (peau, ongles, cheveux). Leur concentration s'accroît avec le temps. Pour ces raisons, nous sommes tous plus ou moins "intoxiqués" par les métaux lourds et leur présence dans notre organisme n'est pas sans effets, surtout lorsqu'elle se cumule avec le vieillissement.

 

Il est cliniquement prouvé que l'exposition chronique aux métaux lourds est la cause de diverses maladies, de différents cancers, de troubles rénaux, d'un retard de développement et d'une accélération de la dégéneréscence neuronale.

 

Nous devons nous protéger de cette pollution qui est un facteur de risque aggravant les principaux troubles et maladies liés à l'âge.

 

(...)

 

Diane Berger

Les cahiers de la bio-énergie - n°44 octobre 2010

 

 

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 19:47

Nos humeurs et nos choix de vie dépendent de notre alimentation


 

S'il semble évident à chacun de notre santé découle pour une bonne part de la qualité de notre alimentation, on sait peut-être moins que notre mode de nutrition, nos choix de vie, nos humeurs sont en permanence interdépendance.

 

Aux choix sélectifs de chacun dans la manière de se nourrir, correspond une évolution par rapport à la physiologie digestive et un mode relationnel : le bien-être intestinal.

 

L'être humain n'est pas seulement carnivore ou herbivore ou céréalivore. L'homme est un omnivore capable de diversifier l'ensemble de son alimentation au travers non seulement de ses envies, de ses humeurs, mais également de ses carences provoquées ou de celles gracieusement transmises par son ascendance. Jane Goodall, une autorité scientifique mondialement reconnue, le confirme dans un ouvrage traduit en français : Nous sommes ce que nous mangeons (Acte Sud).

 

Chaque type d'alimentation peut générer des déficiences hormonales lesquelles ADN et ARN de base. Cela va induire au niveau des chromosomes un ensemble de déficiences qui peuvent générer une périodicité mutagène, non seulement progressive mais également saccadée ou intermittente.

 

A ces transmissions, souvent liées à l'hérédité, vont s'ajouter celles qui résultent de nos modes de vie, de communication, de nos modes relationnels, notamment affectifs.

 

Par la suite, chacun va emporter dans ses bagages son histoire et ses affections. Une opération imaginaire, plus ou moins plausible, plus ou moins cocasse, va se calquer sur cet ensemble. Les affections traumatiques, sans compter les violences qui peuvent survenir à chaque pas dans la vie de chacun en constituent l'événementiel.

 

« Digérer » sa propre vie

Gérer sa propre histoire, c'est-à-dire la « digérer », n'est en fait qu'une problématique de connaissance de soi qui reste en permanence dans et sur l'estomac de chacun d'entre nous. Soit on embellit, soit on avilit aussi bien son passé que son présent, parce que, pour digérer ce vécu imaginaire, il faut parvenir à le liquéfier, donc à lui donner la forme nécessaire pour l'éliminer, en un mot pour le fécaliser.

 

Tant qu'il n'est pas fécalisé, on peut dire qu'il « reste sur le jabot », sur l'estomac, d'un bon nombre de sujets. Ces derniers n'arrivent pas à s'en débarasser, aussi va-t-on observer par la suite une série de maladies ou d'ennuis digestifs, des maux conditionnés par les excès d'acidité gastrique qui vont favoriser la multiplication de certains virus (Papillomavirus) ou de de petites bactéries acidifiantes (Helicobacter) lesquelles vont permettre de créer un dysfonctionnement hépatique par déséquilibre de pH, ou encore un dysfonctionnement des humeurs intestinales.

 

Papillomavirus et Helicobacter font le lit du cancer de l'utérus et de l'estomac, ils se développent sur un terrain acide.

 

Les vérités dans les expressions populaires à propos des humeurs.

 

Avant d'engager un diagnostic clinique, il serait nécessaire de bien évaluer ce qui est lié à l'assiette, à la composition des aliments dont chacun aime à se régaler.

On trouve des vérités dans les expressions populaires :

  • « Ca me reste dans la gorge. »

  • «J'en ai gros sur l'estomac. »

  • « Ca me fait chier. »

  • « Les gens les plus constipés sont ceux qui nous emmerdent le plus. »

  • « Je ne peux le digérer. »

  • « Ca me fait dégueuler. »

Toutes ces expressions traduisent des réalités.


On peut classer les différents excès en trois types : excès carnassiers, excès céréaliers ou excès de végétarisme (herbivores).

 

 

lire la suite :

Alimentation et humeur 2/4 - Le carnivore

Alimentation et humeur 3/4 - Le végétarisme

Alimentation et humeur 4/4 - Les céréales

 

 

 

Pr Bernard Herzog

Les cahiers de la bio-énergie N° 44 octobre 2010

 

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 19:44

Les excès carnassiers

 

 

Les excès carnassiers génèrent jusqu'à 75% de produits ammoniaques en excédent que les voies intestinales sont dans l'incapacité d'assimiler et qui induisent des flatulences. Cela fatique le sujet, entraîne de l'agressivité mais aussi la non-assimilation de l'intégralité des éléments nécessaires. La matière alimentaire vivante comporte des agréments biochimiques lesquels vont être travaillés par les différents acides hépatiques, les différentes diastases. L'acidité intestinale et hépatique va provoquer le rejet d'une quantité d'acides aminés non assimilés.

 

On aura une surabondance de bile dans les excès colériques ; des humeurs chagrines, mystiques ou variables avec les excès d'eau, donc des insuffisances ou des excès d'acide urique. Ces sujets sont très peu créatifs, ils finiront par l'être en achevant de s'empresser de plus en plus et de se perdre sans les détails.

 

Ces excès génèrent des violences, mais également des stress psychologiques tels que de la peur, des craintes, des angoisses.

 

Les sujets angoissés s'emportent, agissent d'une façon violente. Certains vont être sujets à des accès de panique.

 

 

Lire la suite :

Alimentation et humeur 3/4 - Le végétarisme

Alimentation et humeur 4/4 - Les céréales

 

 

 

 

Pr Bernard Herzog

Les cahiers de la bio-énergie N° 44 octobre 2010

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 19:41

Les excès de végétarisme

 

 

Les excès de végétarisme (les herbivores) conditionnent d'autres carences. Ils entraînent également des carences vitaminiques, enzymatiques et hormonales et génèrent des phénomènes semblables, voire identiques.

 

Si l'on mange beaucoup de blé ou de millet, on aura des carences et des excès d'eau. Ainsi recopie-t-on les déformations en effectuant la cuisine des grands-parents et des parents, par exemple les excès de consommation de saccharose ou de corps gras, de lipides.

 

D'où l'adage classique : « Dis-moi ce que tu manges, je te conterai tes maladies. » Tout se retrouve dans l'harmonie de l'assiette, le mode de vie découle de ce que l'on mange, de la composition de nos menus.

 

 

Lire la suite :

Alimentation et humeur 1/4

Alimentation et humeur 2/4 - Le carnivore

Alimentation et humeur 4/4 - Les céréales

 

 

 

 

Pr Bernard Herzog

Les cahiers de la bio-énergie N° 44 octobre 2010

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 19:37

 

Les excès de consommation de céréales

 

 

Les céréales sont nécessaires à notre alimentation mais, si on les ingurgite en grandes quantités, cela va générer une prédominance protéinique végétale qui, même si elle est diversifiée, n'est pas négligeable.

 

Manger de l'orge, du blé, ou du blé noir, du riz, de l'avoine, du millet, du seigle, ou du sorgo apporte des protéines différentes mais leur consommation a des limites !

Certains en absorbent des quantités excessives.

 

Pour équilibrer sa ration, le sujet est tenu de s'assurer une prise alimentaire de plus en plus importante. Il lui faut manger de plus en plus. Le phénomène est ici semblable à ce qui se passe chez les herbivores (les pachydermes). Il leur faut absorber des quantités considérables d'herbes pour assurer leurs rations caloriques.

 

Il est bien évident qu'une consommation excessive de céréales va générer des évolutions physiologiques particulières avec des modifications au niveau du tube digestif, de l'oesophage, de l'estomac, de l'intestin, du côlon, mais aussi du système hépatique. Dans les échanges gazeux et chlorhydriques gastriques ou dans les échanges hépatiques, on va avoir des modifications, par exemple un pH moins acide au niveau du foie. Les diastases hépatiques seront plus douces, moins acides parce qu'une plus grande acidité est nécessaire pour digérer les protéines carnées.

 

Tous ces éléments auront des conséquences sur la physiologie osseuse, hormonale et cérébelleuse. Nous observerons ainsi des carences calciques, magnésiques, vitaminiques. Au niveau du cervelet, on notera une tendance à des mouvements d'une plus grande souplesse mais, en même temps, une résistance diminuée par manque de certains acides aminés.

 

L'organisme a tendance, en réponse aux carences, à prendre les acides aminés là où il les trouve. C'est pourquoi, ceux qui consomment trop de céréales ont des squelettes plus fins, ce que l'on observe chez certaines populations, par exemple en Inde ou au Bangladesh, qui consomment uniquement des céréales. Les populations qui consomment essentiellement des céréales et des végétaux ont un système musculaire plus fin, plus fragile.

Celles qui se nourrissent à la fois de céréales, de végétaux et de viande auront un système organique plus équilibré, une ossature plus forte, plus résistante.

Par contre, si un des éléments l'emporte, nous observerons encore des excès et des carences qui vont s'inscrire au niveau chromosomique. Il en résultera des déviances génétiques et chromosomiques.

 

(…)

 


Lire la suite :

Alimentation et humeur 1/4

Alimentation et humeur 2/4 - Le carnivore

Alimentation et humeur 3/4 - Le végétarisme

Pr Bernard Herzog

Les cahiers de la bio-énergie N° 44 octobre 2010

 

 

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 09:50

 

L'organisme s'encrasse tout au long des saisons, par différents types de déchets.

 

Il existe des déchets qui proviennent de l'extérieur du corps et qui pénètrent dans notre organisme par les voies respiratoires, digestive et cutanée.

Il existe également une source interne de production de déchets, qui proviennent du métabolisme et sont provoqués par l'usure organique (débris de cellule, cadavres de globules rouges, déchets de protéines, minéraux usés,...).

Dans cette catégorie de déchets, on retrouve les cristaux et les colles. En quoi consistent vraiment ces déchets ?


 

Les cristaux


Ces déchets durs et blessants sont solubles dans les liquides et évacués par les reins et les glandes sudoripares qui, avec l'urine et la sueur offrent un abondant support à leur dissolution.


Les cristaux sont des résidus (acide urique, …) provenant de la digestion et de l'utilisation d'aliments riches en protéines (tels que viande, poisson, oeufs, produits laitiers, légumineuses et céréales), d'un excès d'aliments acides ou de mauvais glucides (sucre raffiné,...).


Lorsqu'ils s'accumulent dans l'organisme, ils causent des maladies généralement douloureuses comme les rhumatismes aigus et chroniques, les sciatiques, les calculs, les névrites, les eczémas secs,...

 

La thérapeutique à appliquer :

  • correction du régime alimentaire en diminuant ou supprimant les aliments à risque.

  • Stimulation des éliminations au niveau des reins et des glandes sudoripares par des plantes spécifiqes.

  • Consommation généreuse de liquide.

 

 

lire la suite :

Les déchets de colles et de cristaux (2/2)

Diane Berger

Bio-infos – avril 2013, N° 116

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 09:49

 

Les colles

 

Ces déchets sont des glaires (matière visqueuse) non solubles dans les liquides et s'éliminent par le foie, les intestins et les glandes sébacées. La bile, les selles et le sébum sont donc des supports à l'élimination des colles.

Si ces émonctoires n'éliminent pas suffisamment, ce sont les voies respiratoires et l'utérus qui prendront le relais.

Les colles proviennent d'une alimentation trop riche en glucides (céréales, pain, pâtes,...) et lipides (graisses).

 

Les maladies de colles ne sont en général pas douleureuses comme celles des cristaux. Par contre, elles coulent. Ce sont les catarrhes des voies respiratoires tels que l'asthme, les bronchites, les sinusites,.. les catarrhes de la peau tels que l'eczéma coulant, l'acné, les catarrhes de l'utérus et des voies digestives.

 

 

La thérapeutique à appliquer :

  • correction du régime alimentaire en diminuant ou supprimant les aliments à risque.

  • Drainer les colles excédentaires par les émonctoires adéquats par des plantes spécifiques.

  • Assécher l'organisme. Les colles étant non solubles, ont tendance à s'accumuler dans la lymphe et en buvant peu pendant quelque jour, on va obliger l'organisme à puiser du liquide dans la lymphe pour maintenir le volume sanguin normal, de ce fait les colles transportées par la lymphe pénètrent plus abondamment dans le courant sanguin que normalement...

Il existe divers moyens de nettoyer les émonctoires mais l'important est de faire regulièrement.

 

Pour « ouvrir » nos fameux émonctoires, on peut avoir recours à la phytothérapie, qui nous propose un grand nombre de plantes qui vont agir sur le foie et la vésicule biliaire, et d'autres qui auront une activité sur les intestins, sur les reins ou sur la peau.

 

Parmi les principales plantes qui ont une action hépatobiliaire (sur le foie et la vésicule biliaire), on trouve : le radis noir, le chardon-marie, le romarin, l'artichaut, le chrysantellum, le genévrier...

 

Pour solliciter le travail et l'équilibre de la santé des intestins : la rhubarbe, le pruneau, l'artichaut, le fenouil.

 

Pour stimuler les reins, on trouve : la reine des prés, la criste marine, l'épilobe, le chiendent, les queues de cerise...

 

Et pour nettoyer la peau, la bardane et la pensée sauvage sont très recommandées.

 

Diane Berger

Bio-infos – avril 2013, N° 116

 

 

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  • : Juli Duhont - Naturopathe Réflexologue Energéticienne, depuis 2005, référencée dans le NEW YORK TIMES 21aou15
  • Juli Duhont - Naturopathe Réflexologue Energéticienne, depuis 2005, référencée dans le NEW YORK TIMES 21aou15
  • : Soins par le décodage biologique TREE, les manipulations manuelles, les plantes et l'alimentation
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