Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 18:42
 

 

Les principes de la réflexologie plantaire

Elle consiste à soulager les douleurs physiques de manière "mécanique" et naturelle.


Dans le pied, le point de départ des réflexes nerveux est en lien avec nos différents organes. Les pieds sont aussi le siège du système circulatoire et vasculaire. Stimuler le dessous du pied permet un meilleur retour veineux vers le coeur. Si la circulation sanguine s'effectue de manière optimale dans l'organisme, tous les organes sont mieux irrigués et oxygénés.


Lors d'une séance de réflexologie plantaire, le corps réagit sous la pression spécifique et adaptée des doigts. Nous savons que le corps sait produire ses propres analgésiques, que l'on appelle endorphines, bien plus puissants que la morphine. Le système nerveux ainsi stimulé, il se produit alors des modifications chimiques dant tout le corps dont la première réaction est bien souvent une détente, puis une diminution de la souffrance physique causée par la maladie.


Cette action des doigts sur les zones réflexes consiste à exécuter des effleurements ou des pressions localisées sur le pied. Ce sont de petites stimulations rapprochées effectuées avec le bout du pouce ou de l'index, suivant un mouvement ondulé sur la zone à traiter. On appelle ce mouvement la reptation.


Un grand nombre de maladies est dû au stress et à la tension perpétuelle de nos vies trépidantes (eczéma, ulcères, problèmes intestinaux, insomnie, sciatique, tachycardie, migraine, cancers, etc.).

En bénéficiant régulièrement des bienfaits de la réflexologie, notamment une profonde relaxation, la personne qui consulte ira progressivement vers un rétablissement durable.

En effet, le corps ne peut retrouver son équiibre vital que si le système neurovégétatif est en vagotonie, c'est-à-dire en phase de repos.


Cette approche est donc une thérapie holistique (du grec holos, "entier") car elle agit sur la personne de manière à atteindre son intégralité physique, psychique et émotionnelle. Ce n'est pas sur le symptôme qu'intervient le réflexologie mais plutôt de façon à induire un état d'homéostasie et de détente suffisante nécessaire à tout mieux-être.


La réflexologie plantaire s'adresse à tout le monde. Elle n'a aucune limite car elle sest fondée sur un principe d'équilibre. Elle fait confiance au corps et à ses capacités à retrouver son état d'origine, soit l'équilibre de vie.



suite :

La réflexologie plantaire, son origine

La réflexologie consciente

La réflexologie et l'apport de l'énergétique chinoise

La réflexologie et l'apport de la symbolique

La réflexologie plantaire, le langage du pied


Partager cet article

Repost0
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 18:36

 

La réflexologie consciente : du corps vers la conscience

L'observation du pied dans la globalité, l'étude de ses formes, de ses défauts et irrégularités permet de comprendre que le corps, à travers les pieds, peut transmettre un message concernant le vécu, la généalogie ou le devenir d'une personne. Toute information est un message à décoder sur des émotions refoulées, des sentiments non exprimés et des blocages bien souvent nconscients. Le corps est le reflet de tout notre être.

(...)



Les fondements de cette approche

La réflexologie consciente garde les bases fondamentales de la théorie d'Eunice Ingham mais se complète par une dimension métaphysique, énergétique et thérapeutique.

Le réflexologue pratiquant cete méthode aide la personne à prendre conscience des fonctionnements de son mental, préprogrammé par des schémas de pensée ou de croyance culturelle, pour ensuite, si elle le désire, l'amener à se détacher des blocages et des peurs qui en découlent par un travail de libération de sa mémoire émotionnelle.


Parallèlement, il agit sur les zones réflexes correspondant aux organes affectés, apportant ainsi une diminution des symptômes liés à l'émotion enregistrée dans notre cerveau limbique, siège de notre mémoire émotionnelle. Les organes des sens servent à transmettre des informations vers le cerveau. La peau est en l'occurrence le plus grand de ces récepteurs d'informations. Toutes les stimulations recueillies par les corpuscules et terminaisons nerveuses arrivent donc au cerveau qui interprète, traduit et coordonne l'information avant de la retransmsttre vers les organes.


Ceux-ci sont donc en lien étroit avec notre état émotionnel (d'ailleurs, bien des expressions connues le confirment : "Ca me fait mal au coeur", "Je me fais de la bile", "J'ai le souffle coupé", "Ca me bouffe le foie", etc). La façon de toucher le pied doit devenir une priorité. Celle -ci doit être agréable, douce et rassurante afin que s'établisse une forme de dialogue positif entres les différents systèmes. La personne va alors ressentir l'harmonie s'installer dans ses dimensions physique, mentale et émotionnelle.


Cette approche pluridisciplinaire amène la réfléxologie plantaire à évoluer vers une thérapie globale. (...)



Suite :

La réflexologie plantaire, son origine

La réflexologie plantaire, ses principes

La réflexologie et l'apport de l'énergétique chinoise

La réflexologie et l'apport de la symbolique

La réflexologie plantaire, le langage du pied

Partager cet article

Repost0
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 18:31


L'apport de l'énergétique chinoise

L'énergétique chinoise a pour but de redonner à l'être humain toute sa vitalité afin d'être en harmonie avec l'univers dans lequel il vit.


En plus du traitement curatif proprement dit, la force de la médecine énergétique tient dans son pouvoir préventif : si vous rééquilibrez les énergies régulièrement , vous éviterez réellement la maladie. Le corps reste sain. Ces deux approches tendent vers le même résultat, d'où l'intérêt de les associer lors des séances de reptation.


Pour les chinois, l'énergie vitale , ou ch'i, circule dans le corps selon un système de méridiens analogues aux réseaux sanguins nerveux et lymphatique. Cette force vitale contrôle les fonctions de tous les systèmes organiques et donc imprègne toutes les cellules.


Les méridiens relient l'intérieur du corps avec l'extérieur, c'est la base de l'acupuncture. Travailler sur des points à la surface du corps a une incidence sur ce qui se passe à l'intérieur puisq'uon active la circulation énergétique qui passe par les méridiens.


Sur le pied passent six méridiens principaux qui servent au décodage symbolique de la pathologie de la personne et viennent compléter la manière dont le réflexologue va "repter" la zone réflexe correspondant à l'organe ou au système affecté. Par exemple, un méridien de type yin est couplé avec un méridien de type yang dans ce que l'on appelle, en médecine traditionnelle chinoise, un "élément". La reptation s'effectue donc en fonction de ce type (yin ou yang) auquel appartient l'organe, porteur de l'énergie du méridien auquel il est rattaché. Travailler de manière consciente sur le pied permet de ressentir les déséquilibres des différentes zones réflexes des organes. La reptation va soit stimuler la circulation de l'énergie, soit l'inhiber, avec une répercusssion bénéfique sur le corps.


La connaissance de l'énergétique chinoise et l'étude des méridiens sont un plus pour le réflexologue. Le praticien doit être attentif aux dysfonctionnements physique et psychique de la personne. Ce qui donne à chaque séance un caractère personnalisé. Par exemple, une céphalée peut être diminuée ou amenée à disparaître en travaillant avec l'énergétique chinoise et la métaphysique. En effet, le trajet du méridien de la Vessie et de la Vésicule biliaire passe sur une partie du crâne. En "reptant" sur ce tracé, situé sous la voûte plantaire, puis, en portant une attention particulière aux zones réflexes des organes corrrespondants, l'influx vital peut de nouveau circuler librement. La douleur disparaît très rapidement.

 

 

suite :

La réflexologie plantaire, son origine

La réflexologie plantaire, ses principes

La réflexologie consciente

La réflexologie et l'apport de la symbolique

La réflexologie plantaire, le langage du pied

 


Partager cet article

Repost0
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 18:23

 

L'apport de la symbolique

Notre corps et nos organes sont le miroir de ce que nous n'avons pu dire ou faire dans une situation conflictuelle vécue.

Tout ce qui n'est pas exprimé est imprégné dans nos cellules (lire Notre coprs ne ment jamais, d'Alice Miller). La relation émotionnelle entre le cerveau et les organes est à la fois qualitative et quantitative. Plus le stress ou le conflit est long dans le temps, ou violent et soudain, plus le corps a besoin de temps de récupération pour évacuer ce stress ou l'émotion vécue par l'évènement. On appelle cela une onde ce choc. Si le corps, pour de mutltiples raisons, ne dispose pas de ce temps de récupération, c'est-à-dire du passage en vagotonie (phase de repos), le cerveau trouve alors lui-même une solution : la maladie, qui est en fait la "solution biologique de survie"établie par celui-ci.


Puisque notre coprs nous parle, pourquoi ne pas faire confiance au message qu'il nous transmet ? C'est le seul moyen qu'il a pour communiquer une information stockée dans notre inconscient.


Découvrir et connaître la symbolique du corps permet d'interroger la personne sur son problème, quel qu'il soit.


Exemple de la céphalée

Les questions pouvant amener la personne à prendre conscience de ce que lui dit son corps pourraient être : "Se peut-il que vous ayez des pensées en boucle ? Des pensées toujours axées sur le même sujet ou la même personne ? Se peut-il que ces pensées vous viennet parce que vous vous sentez envahi(e) dans votre territoire et que cela réveille en vous des peurs ou une forme d'insécurité ? "

Pourquoi des questions ? Parce que la Vessie représente la "poubelle" de nos émotions, en lien avec la peur et le territoire. La vésicule biliaire est l'organe qui représente les soucis, les pensées récurrentes liées à notre avenir. La migraine, ou céphalée, peut se réveiller lorsque nous vivons des situations de stress continues ou bien par des peurs touchant à notre notion du territoire, ou encore par des pensées ruminantes nous plongeant dans une insécurité morale ou physique.

 

 

 

suite :

La réflexologie plantaire, son origine

La réflexologie plantaire, ses principes

La réflexologie consciente

La réflexologie et l'apport de l'énergétique chinoise

La réflexologie plantaire, le langage du pied

 


Partager cet article

Repost0
1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 18:13

 

Le langage du pied

La réflexologie consciente se sert de la logique du corps pour décoder les maux de la personne en commençant par une vue d'ensemble de chaque pied. Tout a son importance : forme globlale, longueur, largeur, aspect doux ou rugueux, etc. On établit un découpage précis par zone :

  • talon : pasé ;

  • voûte plataire : présent ;

  • coussinet : futur.

Suit une lecture plus subtile qui fait appel au décodage biologique : pour cela, on observera la zone centrale du pied ainsi que la voûte plantaire, qui permet de "lire" la manière dont nous avons imprimé notre relation avec nos parents.


Le réflexothérapeute peut alors :

- observer l'influence émotionnelle des parents dans la vie de l'enfant et ses répercussions dans sa vie d'adulte ;

- affiner ces observations, par une lecture symbolique des orteils, complétant la lecture de l'ensemble, reflet de l'état psychologique et émotionnel de la personne.

Ce bilan permet à la personne de comprendre sa problèmatique majeure en lien avec ses blocages, ses peurs et émotions qui l'empêchent d'être elle-même, lui causant ainsi troubles physiques ou psychologiques.

 



Une clé vers la connaissance de son corps et de ses messages

Au-delà de cet outil merveilleux qu'est la réflexolgie, ce n'est pas la technique qui importe, mais la manière dont le réflexologue la pratique : être accompagnant et non soignant.


Avec la réflexologie consciente, le ressenti par le toucher est développé pour que, au travers des mains les messages du corps puissent être utilisés de façon pertinente afin d'accompagner la personne vers sa propre autonomie sur son chemin de vie.


Le réflexolgie doit pour cela être à l'écoute de la personne pour l'amener à comprendre ce qu'elle vit, pouquoi elle le vit et le sens que cela donne à sa vie, pour qu'elle puisse découvrir que changer certains schémas de pensées et prendre soin de son corps par un massage thérapeutique peut être source de mieux-être intérieur, clé de tout épanouissement personnel et vital.

 

 

suite :

La réflexologie plantaire, son origine

La réflexologie plantaire, ses principes

La réflexologie consciente

La réflexologie et l'apport de l'énergétique chinoise

La réflexologie et l'apport de la symbolique

La réflexologie plantaire, le langage du pied


Nelly Mignot

Fondatrice, formatrice et praticienne en réflexologie consciente

Informations et inscriptions

Nelly Mignot

5 bis, avenue du Port-Aérien

33600 Pessac

tel : 05 56 36 74 19

ou 06 77 96 18 61

www.nellyarnautin.com

 

A lire :

"Notre corps ne ment jamais", Alice Miller
"Métamédecine :la guérison à votre portée", Claudia Rainville, FRJ éd., 520 pages

Métamédecine : C'est un mot découvert et déposé par Claudia Rainville dont voici son étymologie : Méta, préfixe grec désignant au signifiant " aller au delà ". Et Médecine.

La métamédecine à pour but de rechercher la cause, et de détecter les facteurs ayant déclenché la pathologie en question. Pour que la maladie se déclare il faut impérativement deux conditions : un trouble psychologique et le terrain

Partager cet article

Repost0
25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 19:20

 

Si le rôle de l'alimentation est bien d'apporter tous les éléments nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme, celui de l'eau est d'emporter les déchets. Encore faut-il que cette eau soit aussi "vide que possible". Si elle est chargée en minéraux et oligoéléments, comme certaines eaux minérales, ou encore de chlore, de nitrates, de métaux lourds, de bactéries mortes dans certaines eaux du robinet, elle ne pourra plus embarquer les déchets de notre corps. L'eau est intéressante pour ce qu'elle emporte et non pour ce qu'elle apporte.


En excès, les minéraux de l'eau encrassent l'organisme et nuisent à la santé. Le professeur Henri Schroeder, spécialiste mondial des minéraux, affirme que l'organisme ne peut assimiler plusde 1 % des minéraux contenus dans l'eau de boisson. Seuls les micro-organismes et les plantes, autotrophes, sont capables d'assimiler directement les minéraux. L'animal et l'homme, hétérotrophes, ne peuvent absorber que les minéraux organiques, c'est-à-dire préalablement métabolisés par les plantes, les fruits et les légumes.

Il est donc conseillé de boire une eau peu minéralisée. Où la trouver ?


Parmi les eaux en bouteille, choisir celles qui ont le résidu sec (poids des cendres) le plus faible, plutôt inférieur à 10 mg par litre. Hélas, les eaux en bouteilles ont trois inconvénients :

  1. elles sont chères,

  2. leur bilan carbone est désastreux (en raison de leur transport) et

  3. leur matière plastique (PET) est soupçonnée de larguer des substances toxiques dans l'eau.

D'ailleurs, certaines magasins bio commencent à les retirer de la vente.


La deuxième solution consiste à filter l'eau du robinet à la maison. Le système le plus performant reste l'osmose inverse. Les membranes sont si fines que seules peuvent passer les molécules d'eau, éliminant ainsi entre 95 et 99 % de tous les contaminants : chlore, nitrates, pesticides, calcaire et minéraux non assimilables et tous les métaux lourds, même à l'état atomique.

Au prix d'un certain gaspillage tout de même puisque le taux d'eau rejetée oscille entre 50 % (système avec pompe) et 90 % (sans pompe) de l'eau totale !


L'eau idéale ? Celle bue directement dans les sources peu minérales. En effet, diverses recherches ont montré que l'eau en mouvement aurait des propriétés électromagnétiques intéressantes pour nos cellules. Ces eaux seraient capables, à l'instar de l'homéopathie, de transmettre des "informations" subtiles (et encore mal comprises) dont notre corps saurait se "nourrir". Certains osmoseurs sont maintenant équipés de procédés qui dynamisent l'eau.


Le milieu médical recommande de boire au minimum deux litres d'eau par jour. Cela paraît excessif (entraînant une surcharge de travail pour l'organisme) sauf bien sûr en cas d'effort physique, de fièvre ou de diarrhée. Bien que passant sous silence les apports hydriques issus de notre alimentation, cette recommandation s'accorde malgré tout avec une alimentation moderne trop salée et pauvre en eau. L'OMS recommande de limiter notre consommation de sel à 5 g par jour, on en est loin avec les aliments industriels (plats préparés), à l'origine des trois quarts de notre apport en sel... D'autre part, la viande rouge contient 50 % à 70 % d'eau, contre 80 à 95 % pour les légumes. D'où l'intérêt de consommer plus de végétaux, riches en eau et en minéraux assimilables (car d'origine organique), à condition d'être bio évidemment, pour éviter d'avaler des pesticides.


Donc, buvez une eau peu chargée, capable d'éliminer les toxines, et en quantité raisonnable, compte tenu de votre alimentation bio, modérément salée et riche en eau organique issue prioritairement du monde végétal.


Jean-Pierre Camo

Bio contact – mars 2010

et auteur d'un roman historique, La Saga du Vinland

(infos sur www.la-saga-du-vinland.com)

 

Lire aussi :

L'eau pure - propriétés thérapeutiques

L'eau - son action sur notre santé

L'eau - combien et quand en boire

L'eau - procédé d'osmose inverse


Partager cet article

Repost0
21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 15:30

OGM et PESTICIDES - mai 2010


- Pour signer la lettre de soutien en tant que non-chercheur, voir ci-dessous.

- Pour signer en tant que chercheur académique, voir ici.

 
aller à la page d'origine : link

La controverse entre chercheurs, organisée au sein de la communauté scientifique, est un des moteurs essentiels de la construction des savoirs. Pour être reconnu, un résultat doit avoir résisté à toutes les tentatives d’invalidation par les collègues.

Plus encore, lorsque des travaux scientifiques ont des conséquences sociales, économiques et politiques importantes, la possibilité de développer ces postures critiques et de garantir les conditions d’une expertise pluraliste, devient le garant d’un bon fonctionnement démocratique. Comment prendre les bonnes décisions lorsque certaines voies de recherche sont systématiquement écartées, avant même d’avoir été sereinement explorées ?

En matière d’étude de l’effet des plantes génétiquement modifiées sur la santé, ce respect de la controverse scientifique n’est pourtant pas de mise. La grande majorité des chercheurs qui publient des résultats suggérant des effets d’OGM jusqu’alors insoupçonnés (effets sur la santé ou sur l’environnement) est la cible de campagnes de dénigrement provenant de membres influents de la communauté scientifique (Waltz E. Battlefield, Nature 2009. 461 :27-32).

La France n’est pas en reste comme en témoigne la situation actuelle de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen et co-directeur du Pôle pluridisciplinaire « Risques », spécialisé dans l’étude des effets des pesticides et OGM sur la santé. GE Séralini et ses collègues ont mené des contre-expertises de données fournies par Monsanto pour justifier de la commercialisation de 3 de ses maïs OGM (MON 863, MON 810, NK 603). Leurs travaux remettent en question la capacité pour ces données de démontrer formellement l’innocuité des trois maïs (suivi des rats trop court, puissance de l’analyse statistique insuffisante). Contrairement aux analyses réalisées par la firme, les travaux de GE Séralini et de ses collègues ont été soumis au processus d’évaluation critique par les pairs avant d’être publiés en 2007 et en 2009.

Ces résultats interrogeant le bien fondé des autorisations octroyées par la Commission Européenne sur avis de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) pour la consommation animale et humaine de ces trois maïs, il n’est pas étonnant qu’ils aient suscité de vives réactions de Monsanto, de l’EFSA ou encore de l’Office de contrôle des aliments d’Australie et de Nouvelle Zélande. Mais depuis quelques semaines, GE Séralini est la cible d’attaques et de pressions morales émanant d’une partie de la communauté scientifique (cf. verso), et qui vont jusqu’à remettre en question les conditions mêmes de ses travaux de recherche (position académique, financements).

Nous, signataires de ce texte, considérons qu’il est de notre responsabilité de maintenir les conditions d’une controverse scientifique respectueuse et d’une expertise pluraliste sur des questions aussi sensibles que celle des effets de la culture de plantes génétiquement modifiées. Nous condamnons cette démarche de chercheurs qui utilisent les armes de la décrédibilisation mensongère plutôt que le terrain de la démonstration encadrée par les procédures en vigueur au sein de la communauté scientifique, à savoir des expériences transparentes, indépendantes et reproductibles, soumises à une évaluation par des pairs.


Nous apportons tout notre soutien à GE Séralini et à ses co-auteurs.


Les travaux de GE Séralini et de ses collègues dans leur contexte

La publication « A Comparison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health » [Spiroux de Vendômois et al., Int. J. Bio. Sci., 2009, 5 : 706-726] dont GE Séralini est l’auteur-correspondant est une contre-expertise de données produites par Monsanto, dont la mise à disposition résulte en partie d’une injonction judiciaire (le maintien de la confidentialité d’une partie des données a été jugé illégal par un tribunal allemand). Ces données ont été obtenues sur des rats nourris pendant 3 mois avec les trois maïs concernés. Cette contre-expertise ne prétend pas apporter la preuve de la toxicité chronique des maïs concernés, comme les auteurs le reconnaissent, d’autant plus qu’elle s’appuie sur des données brutes de Monsanto dont ils dénoncent justement l’insuffisance. Elle pointe néanmoins des signaux d’alerte pouvant laisser craindre le développement d’une pathologie chronique, et réfute ainsi la capacité des données fournies par Monsanto de démontrer formellement l’innocuité de ces trois maïs : suivi des rats est trop court , plan d’expérience suivi ne confèrant pas une puissance suffisante à l’étude.

Les attaques dont GE Séralini fait l’objet

Parrainée par des chercheurs bien connus comme Claude Allègre et Axel Kahn, et présidée par Marc Fellous, professeur de génétique et ancien président de la Commission du Génie Biomoléculaire (Commission gouvernementale chargée d’évaluer les OGM agricoles, dont GE Séralini a été membre de 1998 à 2007), l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV), a déclaré dans un communiqué de presse daté du 14 décembre 2009, que « les travaux de G.-E. Séralini ont toujours été invalidés par la communauté scientifique ». Ces allégations sont totalement mensongères. Tous ses travaux ont été publiés dans des revues internationales à comité de lecture et donc évalués par les pairs. Aucun n’a jamais fait l’objet d’une invalidation.

Suite à la participation de GE Séralini au Magazine de la Santé diffusé le 21 janvier dernier sur France 5, l’AFBV a adressé deux courriers (datés du 26 et du 28 janvier) aux responsables de la chaîne et de l’émission d’une part, et au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel d’autre part, dans lesquels GE Séralini est présenté comme un « marchand de peurs » et un scientifique non reconnu. Il semble donc que les membres de l’AFBV, se déclarant tous en faveur des PGM, agissent comme groupe de pression davantage que comme experts scientifiques.

Enfin, en janvier 2009 et 2010, GE Séralini a réalisé des expertises pour la Cour Suprême de l’Inde et le gouvernement indien sur les données brutes fournies par la Société Mahyco pour commercialiser une nouvelle aubergine OGM produisant un insecticide. Sur la base de ces analyses, un moratoire a été décidé. Depuis, GE Séralini fait l’objet d’attaques diffamatoires répétées, sans que leurs auteurs n’acceptent de se soumettre au cadre de la controverse scientifique, encadrée notamment par le système des publications scientifiques.

Contenu de l’annexe
* Article de Spiroux de Vendômois, et al. « A Comparison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health ». Int. J. Bio. Sci., 2009, 5 : 706-726
* Réponse de Monsanto à cette publication
* Avis du Comité Scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies sur cette publication
* Avis de l’Office de contrôle des aliments d’Australie et de Nouvelle-Zélande (FSANZ) sur cette publication
* Avis de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) sur cette publication
* Communiqué de presse de l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) sur cette publication
* Réponse des auteurs aux différentes critiques

 

Lire aussi :

1 million contre les OGM

La chasse aux vitamines et minéraux

 

 


 

Partager cet article

Repost0
16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 19:49

Le diabète sucré de la maturité est souvent curable par un régime alimentaire de type ancestral



Le diabète sucré de la maturité est également appelé diabète de type 2 (en abrégé DS2).

Le terme de diabète gras est critiquable, car le surpoids n'est pas constant.

Le terme de diabète non insulinodépendant est critiquable, car l'insulinodépendance peut survenir au cours de l'évolution.


Le diagnostic de DS2 est affirmé :

  • Soit par une glycémie à jeun égale ou supérieure à 1,26 g constaté à deux reprises. Le chiffre classique de 1,40 g n'est plus admis dans les critères récents (WAREHAM et O'RAHILLY 1998).

  • Soit par une glycémie mesurée deux heures après la prise orale de 75 g de glucose, égale ou supérieure à 2 g.

Le DS2 est fort répandu, frappat au moins 3 % des français. Il a la réputation d'être moins grave que le diabète juvénile, car il n'entraîne guère d'accidents spectaculaires tels qu'un coma acidocétosique ou une hypoglycémie sévère. En réalité, le DS2 est très dangereux à moyen et à long terme, car il agresse les gros et petits vaisseaux (FEENER et KING 1997), pouvant provoquer des troubles multiples : insuffisance rénale, rétinopathie, neuropathie, insuffisance coronarienne, artérite, accident vasculaire cérébral.


Le DS2 est une maladie polyfactorielle. La concordance chez les jumeaux monozygotes est de 70 %. Les facteurs géntiques sont donc importants et les gènes HLA n'en font pas partie. Les facteurs de l'environnement sont aussi présents et l'on connaît depuis longtemps le rôle favorisant de l'obésité et du manque d'activité physique.


Le DS2 est considéré comme incurable. Les traitements actuels ont pour seule ambition de diminuer son intensité et de retarder l'apprition des complications vasculaires.



LES DEUX PHENOMENES MAJEURS


Le DS2 est caractérisé par l'association de deux phénomènes (GIRARD 1994) :

  1. Une diminution de la sécrétion d'insuline, qui présente de surcroît des anomalies, au niveau de la pulsatilité, de la cinétique et de la qualité (GUILLAUSSEAU 1994). Les cellules  β sont parfois en quantité normale, plus souvent légèrement diminuées en nombre. Cette perte modérée ne suffit pas à expliquer le déficit en insuline.

  1. Une résistance à l'insuline des cellules cibles, essentiellement cellules des muscles striés (myocytes) et du tissu adipeux (adipocytes). Le glucose est moins bien capté et moins bien métabolisé.


On parle parfois d'un troisième processus : l'augmentation de la production de glucose par le foie après la digestion. Celle-ci résulte d'une néoglucogenèse exagérée par transformation d'acides gras en glucose, en cas d'obésité ou de manque d'exercice physique. Mais ce troisième trouble traduit surtout la résistance des cellules du foie à l'insuline et ne mérite pas d'être individualisé.


On ignore si la diminution de l'insulinosécrétion précède l'insulinorésistance ou si c'est l'inverse. On sait que l'hyperglycémie chronique aggrave le dysfonctionnement des cellules β et la résistance périphérique à l'insuline. C'est l'effet toxique du glucose. Quant à la cause première des troubles, elle n'est pas connue. Les différentes hypothèses possibles ont été remarquablement discutée par DELARUE (A991).



TRAITEMENT

Le traitement du DS2 n'a guère progressé depuis 50 ans. Il fait appel à l'augmentation de l'activité physique, à la diététique et à certains médicaments.


Exercice physique

Il est préconisé, car on sait depuis longtemps que la sédentarité et l'obésité, non seulement favorisent la survenue d'un DS2, mais constituent de sucroît des facteurs aggravants.


Diététique

La diététique classique du DS2 est exposée dans plusieurs articles (MOULIN 1989) (LEAN 1995) (JEAMBRUN 1996). Les régimes alimentaires proposés par les spécialises du diabète ont différé selon les époques, ce qui prove qu'on n'a pas encore trouvé le mode de nutrition idéal. Actuellement, les principes majeurs sont les suivants :

  1. Une restriction calorique modérée : 500 à 1000 calories au-dessous de la ration habituelle.

  2. La recherhe d'un équilibre se situant à 55 % de glucides, 30 % de lipides et 15 % de protéines.

  3. La notion de sucres d'absorption rapide ou lente a été remplacée par la notion d'index glycémique, c'est-à-dire la capacité d'un glucide à faire monter la glycémie. Il faut consommer des aliments à index glycémique bas, sauf encas d'accident hypoglycémique.

  4. Pour les lipides, le rapport gras polyinsaturés / acides saturés doit être supérieur à 0,8. Ceci dans le but de réduire la néoglucogénéèse et l'hypercholestérolémie, d'augmenter la sensibilité à l'insuline.

  5. On donne beaucoup de fibres solubles, de l'amidon résistant (bananes) et des légumineuses. Ceci afin de ralentir l'absorption intestinale des aliments et par suite diminuer l'hyperglycémie post prandiale, l'hyperinsulinisme réactionnel et le taux de cholestérol.


Médicaments

De bonnes revues générales sur ce sujet ont été rédigées par TAN et NELSON (1996), BRESSLER et JOHNSON (1997). Les médicaments appartiennent à plusieurs familles.(...)


Extrait du bulletin AMKI n°24

Dr Jean Seignalet

Laboratoire d'Immunologie – Secteur HLA

CHU St-Eloi – 34295 Montpellier cedex 5






Partager cet article

Repost0
11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 09:23

 

(...) "Montre-moi tes déchets et je te dirai qui tu es."

Nos déchets font en effet partie de notre intimité directe, qu'ils soient matières organiques ou emballages plastique et cartons, aérosols et autres bidons d'huile ou produits toxiques. Ils indiquent notre façon de vivre et de considérer notre environnement direct et les êtres qui y évoluent.

L'exemple de ma voisine est typique de cette attitude "après moi le Déluge", encore trop courante dans nos villes et d'autant plus visible dans nos campagnes. Pour certains, heureusement, les déchets sont une richesse à garder, à valoriser chez soi et à utiliser pour ses plantes, son jardin. Cependant, encore trop peu de déchets sont aujourd'hui recyclés (20 % des déchets collectés).


(...) Composter ses déchets dans son jardin

La méthode de nos ancêtres est remise à l'ordre du jour. Les publications sur le compostage ne manquent pas pour enseigner de façon illustrée et complète cette accélération, contrôlée humainement, d'un processus que la Nature avait déjà prévu et dont la recette est simple comme bonjour : il suffit d'entasser de façon alternée ses déchets de cuisine (épluchures de fruits, de légumes, dits humides) et ses déchets de jardin (tontes, feuilles, tailles et branchages, dits plutôt secs ou à faire sécher) en proportion égale et, chaque semaine au mieux, de remuer pour aérer et d'arroser si besoin. Il faut éviter d'ajouter les protéines animales (générant des odeurs fortement désagréables) et les agrumes (trop acides). Et voilà un bon compost pour amender ses sols, les plantes et favorisant la venue des vers de terre, sauvegardant la biodiversité de nos jardins ! CQFD !


La Nature avait-elle pour autant prévu la propension de l'être humain à mordre la main qui le nourrit en achetant des accélérateurs de compost ?

Il n'en reste pas moins que de plus en plus de collectivités fournissent, souvent à très bas prix, voire gratuitement, des composteurs pour les habitations avec jardin : il suffit de se renseigner à sa mairie.

Les chiffres (Ademe) montrent que les utilisateurs de composteurs évitent ainsi à plus de 40 % de leurs déchets de ne pas être collectés et de servir en retour à nourrir le sol qui nous "supporte" !


Composter en appartement, c'est possible !

L'expérience sensorielle d'un lombricomposteur est l'argument en faveur de cette méthode de plus en plus connue et pratiquée en appartement. Cette douce odeur de sous-bois provient des vers de compost, qui se nourrissent de nos déchets, tout simplement, en silence et surtout sans odeur. Ces travailleurs infatigables du sol s'apprivoisent en appartement pour réduire les épluchures de fruits et légumes et aussi le papier et le carton. Leur menu suit la recette simple du compost décrite plus haut : déchets humides et secs. La proportion idéale est de 70 % de matières humides et 30 % de matières sèches, les vers ayant besoin d'un environnement contrôlé.

C'est une méthode parfaite pour les enfants, qui peuvent ainsi être initiés à la vie de famille et à ses responsabilités envers la nature et au respect : quel outil passionnant qu'un lonbricomposteur !

L'amendement produit est de haute qualité et peut être utilisé pour les jardinières publiques. Les déchets sont un lien social, indéniablement !


La règle des 3 R

Au niveau mondial, le slogan "Zéro déchet" est très parlant, même s'il reste un idéal difficile à atteindre à plus ou moins long terme. C'était celui, bien en avance, il y a 20 ans, des canadiens, américains et australiens qui ont rendu célèbre la méthode du lombricompostage pour l'habitat collectif.


La règle des 3 R, c'est une ligne de conduite pour chacun : "réduire, recycler, réutiliser", une ligne de conduite que nous nous devons d'appliquer et de faire appliquer autour de nous. C'est notre devoir de citoyen envers nous-mêmes et nos enfants.


Agnès Allart

Fondatrice et directrice de la société Vers la Terre 

Le Lombricompostage Facile (www.verslaterre.fr),

fondatrice et présidente de l'association Art Bio,

l'Art du Recyclage  (www.tripandtrip.com)

 

www.zerodechet.ch

 

 

 



 

Partager cet article

Repost0
20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 07:22

 

Nous connaissons tous les grands systèmes qui composent notre organisme ; systèmes digestif, respiratoire, nerveux, sanguin, ou reproducteur par exemple.

Mais combien d'entre nous connaissent vraiment le système lymphatique ?

Bien sûr son nom ne nous est pas inconnu, mais qu'en est-il de sa composition , ou de son fonctionnement voire de son rôle ?

Pourtant il s'agit d'un acteur essentiel de notre santé ; alors, si vous le voulez bien partons à sa découverte !

 

L'anatomie du système lymphatique


Le système lymphatique est un réseau complexe qui comporte des organes, des ganglions, des vaisseaux et un tissu particulier appelé tissu lymphoïde.


On distingue deux sortes d'organes lymphoïdes :


1) les organes primaires ou centraux dans lesquels a lieu la différenciation (fabrication) des lymphocytes. Il s'agit de la moelle osseuse et du thymus.


1-a) la moelle osseuse rouge est située à l'intérieur des os. A l'âge adulte, ce sont les os plats et les os courts qui contiennent cette moelle rouge active. C'est dans celle-ci que se forment les cellules sanguines : on parle d'hématopoïèse. C'est là en particulier que prenne naissance les lymphocytes qui vont jouer un rôle important dans la défense immunitaire.


1-b) Le thymus est un organe situé derrière le sternum et dans la trachée. Il diminue de volume après la deuxième année de vie. Le thymus sert de lieu de maturation aux lymphocytes T (variété de globules blancs jouant un rôle important dans la réponse immunitaire de l'organisme). Le but de cette maturation est d'apprendre à chaque lymphocyte T à reconnaître les agents agresseurs venant de l'extérieur sans risquer de les confondre avec les éléments propres de l'organisme.


2) Les organes secondaires ou périphériques dans lesquels les lymphocytes sont mis en présence des antigènes et assurent la réponse immunitaire. Ce sont la rate, les ganglions lymphatiques, et les formations lymphatiques associées aux muqueuses.


2-a) La rate est le plus gros des organes lymphatiques. Elle pèse environ 200 g ; elle est très vascularisée et se situe dans l'abdomen, juste sous le diaphragme à gauche de l'estomac.

C'est le seul organe lymphatique qui soit en contact direct avec la circulation sanguine. De cette façon elle peut produire des anticorps quelle que soit l'origine des agents pathogènes : toxines, bactéries, cellules étrangères, etc.


2-b) Les ganglions lymphatiques sont le point de rencontre des vaisseaux lymphatiques. Ils sont répartis sur la circulation lymphatique mais ils sont regroupés en amas ou en chaîne.

On connaît ainsi les ganglions situés au-dessous de la mandibule, ou bien encore dans le cou, ou au niveau des aisselles ou de l'aine... Le rôle de ces ganglions est d'une part d'assurer la filtration naturelle et continue de la lymphe et d'autre part de permettre le contact direct entre les antigènes et les cellules de défense de l'organisme. C'est grâce à ce contact direct, que la réponse immunitaire peut être rapide.


2-c) Les formations lymphoïdes associées aux muqueuses se situent principalement là où le contact avec le milieu extérieur est facile ; on les trouve donc associées soit aux muqueuses des voies aériennes soit aux muqueuses de l'appareil digestif.

Les plus représentatives sont les amygdales. Celles-ci sont réparties en quatre groupes.

Les plus grosses sont les amygdales palatines situées entres les piliers du voile du palais, de part et d'autre de la luette (appendice en forme de cône faisant suite au palais et situées en arrière de celui-ci, au milieu).

Les amygdales pharyngiennes sont situées à l'arrière fond des fosses nasales. C'est leur augmentation de volume qui est la cause des végétations adénoïdes.

Les amygdales linguales quant à elles sont situées à la base de la langue sur sa face dorsale.

Enfin, les amygdales tubaires sont situées autour des orifices de la trompe d'Eustache (conduit de nature cartilagineuse et osseuse, allant de la cavité située derrière le tympan jusqu'aux fosses nasales).

Les amygdales constituent une barrière à l'entrée des voies aériennes supérieures. Les bactéries et les particules emprisonnées dans les cryptes amygdaliennes traversent l'épithélium muqueux (couche de cellules recouvrant la surface des amygdales) et parviennent au tissu lymphatique où elles sont détruites dans la majorité des cas.

Par la suite, les cellules immunitaires composant le tissu lymphoïde gardent une mémoire des agents pathogènes (à l'origine de maladies) ; c'est ce que l'on appelle la mémoire immunitaire.

 

 

suite :

 

La lymphe

Le système lymphatique, son fonctionnement

Le système lymphatique, règles d'hygiène

 

Christiane Pascal

Les cahiers de la Bio-Energie, N° 42 mars 2010

 

 


Partager cet article

Repost0

Présentation

  • : Juli Duhont - Naturopathe Réflexologue Energéticienne, depuis 2005, référencée dans le NEW YORK TIMES 21aou15
  • Juli Duhont - Naturopathe Réflexologue Energéticienne, depuis 2005, référencée dans le NEW YORK TIMES 21aou15
  • : Soins par le décodage biologique TREE, les manipulations manuelles, les plantes et l'alimentation
  • Contact

Rechercher